Une très grosse performance de l'équipe de City Green contre notre équipe lors de la dernière journée de R2. Ils nous collent un 4/0 net et sans bavures.

On a pourtant tout essayé mais rien n'y a fait, ils couraient plus vite que nous....
C'est quoi l'expression déjà ? Trop beaux, trop...je ne me souviens plus.
Toujours est-il que City nous a refusé le report alors qu'au match aller, ce sont eux qui nous l'avaient demandé et que nous avions bien évidemment accepté. Du coup, on se prend la défaite sur tapis vert.

Normalement, ça ne remet pas en cause notre maintien mais cela aurait très bien pu être le cas.
En tout cas, on est bien loin de l'esprit des matchs par équipe. Mais tant pis, c'est ainsi et ce n'est certainement pas du sport.

On leur souhaite une bonne...relégation.

Phil

6 feet over.

Pas de Fischer mais 6 thanatopraxistes (ou thanatopracteurs au choix) pour réceptionner à la pompe timienne, la dépouille Center 3 ce vendredi 6 avril 2012 . Et résultat, une 6ème victoire au match nul (sur 11 matchs !!!) qui garantit le maintien sportif de Time en R2 et qui pourrait bien faciliter en même temps l'inhumation triste de Center 3 en R3... Le corps arrive dispersé et difficilement identifiable. Il manque un lambeau et un Cortesi est remplacé in extremis par un Vignello tandis qu'au même moment les apprentis enbaumeurs se tatent à savoir qui tatera du cuir humain. Ils sont 6 praticiens pour 4 interventions. 20H20, les noms sont finalement couchés sur la feuille d'identification et le corps du défunt positionné sur le funeste parquet mortuaire...

La première étape confiée à Nico Guérinot consiste en la préparation du défunt. Il faut le rendre beau mais... mort ! Pour cela, 2 conditions sont nécessaires : relaxer ses membres et vérifier son état !!! L'hôte se plait dès lors à faire courir JP Destève en un morne 5 jeux pour mieux dé-rigidifier ses membres, relaxer ses muscles, attendrir sa chaire, avant de triompher plus sèchement 11/5 dans le cinquième.

La deuxième étape est réservée à Jeff le chimiste. En théorie, il doit injecter la dose équilibrée de biocide mêlant de multiples actifs aux fonctions souvent antagonistes : durcificateur de peau et dilatateur de vaisseau, fixateur d'organes, et autre éliminateur de liquides. Mais visiblement perdu dans ses dosages, c'est le technicien local qui finit par s’enivrer de ses propres vapeurs toxiques ; menant 2/0, il se retrouve ensuite battu par le sursaut nerveux de Gilles Revellin 2/3.

La troisième étape relève de l'art de mourir, des doigts de fée de la soirée, du magister es manipulum de la nuitée : la suture des plaies et le méchage des orifices. Yoyo Guillemin et sa main droite gentiment prêtée par madame, s'empare rapidement du Sergio Vignello pour nettoyer en 3 jeux secs son adversaire de Center, et enfin recoudre définitivement les incisions et l'espoir né de la victoire précédente de Revellin. Les aiguilles de Flo et Arnaud, ex-recalés/néo-observateurs, s'agitent et s'entrechoquent en guise d'applaudissement devant un tel toucher !

Enfin, la quatrième et dernière étape doit permettre à la famille de retrouver un cadavre présentable. C'est que Saint-Pierre est très exigeant à l'entrée de sa boite ! Et c'est donc Filou Chang, fort d'un CAP Esthétique et Cosmétique obtenu avec mention au LP Jean-Nicolas Gannal d'Issyfut, qui reçoit la charge de rhabiller le gisant pour l'intersaison estival, et de maquiller du fard de l'honneur l'ultime représentant de tout un clan, en laissant sa partie à Franck Mitjans 2/3 également.

Ainsi, l'embaumement est encore une fois réussi en prêt d'une heure quarante : 2-2 soit, mais victoire 10 jeux à 8 ! Le corps est prêt, aux autres de l'enterrer.

Epitaphe: "A Center3, nos meilleurs et plus proches ennemis, all apologies..."

Nico

Je vous parle en direct depuis la commune de Saint-Egrève, en Isère. Je me trouve actuellement au squashdrome de Squash Time. J'entraperçois nos joueurs qui sortent des vestiaires, la mine plutôt déconfite je dois dire. Je m'approche pour recueillir les impressions de nos champions à l'issue de la rencontre de Squash Régionale 2 de la ligue Rhône Alpes qui les a opposé à l'équipe City Green 2.

- Monsieur monsieur s'il vous plaît, quelques mots pour nos auditeurs !
- Euh... j'étais bien... je montais sur toutes les balles... je claquais magnifiquement bien au fond... j'ai trouvé les nicks à chaque fois au bon moment... toute la panoplie des coups y est passée... j'ai vraiment joué le feu ce soir... j'ai joué squash quoi !... mais bon... il a eu plus de chances...
(Flo Sandevoir 4D perd Paul Newsome 5A 8/11 7/11 7/11)

- S'il vous plaît, s'il vous plaît... quel est le sentiment qui prédomine après votre match ?
- J'hésite... j'hésite vraiment... j'hésite entre le tango, la samba, voire même la danse classique... qu'en pensez-vous ?
- ???
(Arnaud Despres 4D perd Ghislain Sollier 4B 4/11 4/11 7/11)

- Quel était le mot d'ordre ce soir ?
- Moi j'aime bien les choses simples. J'aime quand tout est bien propre et net. Je n'aime pas quand ça part dans le zig ou dans le zag... alors dès le début, je lui ai montré qui était le patron. Oh, il a bien eu un sursaut mais je lui ai collé le nez sur le parquet et je lui ai remontré qui était le patron.. vraiment.... non mais !
(Philippe Bourgault 4C gagne Robert Lukic 4A 11/4 7/11 11/9 12/10)

- Vous aviez une tactique bien précise ce soir ?
- L'ombre te rapproche de la lumière. Quand pouvoir tu auras, honneur tu gagneras.
- ?? Ah oui...euh...vous aviez les jambes ce soir ?
- Ne t'évertues pas à lutter contre ton âme. Si lob tu feras, amortie tu réussiras.
- ???? C'est s'la oui...c'est un bon point pris ce soir ?
- Ne penses pas comme le lézard perché sur sa brindille. Quand bras tendu tu volleyeras, bruit de tôle tu entendras.
(Phil Chang 3D gagne Ivan Petrzelka 4A 12/10 11/3 10/12 11/7)

Time match nul perdu 6/8 121/132

Phil

Phil

Deux semaines de retard ? ça va je suis dans les temps...

Ce soir est soir de Classico. J'arrive au Stadio Olympico de Crolles sur les coups de 20H00. Mes compagnons arrivent sur les lieux un peu après moi, en ordre dispersé. Mais oui, vous les reconnaissez, les 2be3 du 3 à cherche :
- la Guille, fin limier, la truffe toujours au vent. Les pitbulls baissent les yeux quand ils le voient passer
- Jeffouille, le gaucher magicien. Ses revers boisés décroisés dans la tôle sont légion dans la région
- Brebis Seb, notre jeune espoir Timien (ben putain, on est pas dans la merde...). Jeune papa, toujours dans le groove, son lever de coude est redoutable.

Le capitaine m'envoie un seumeusseu pour nous fixer l'objectif : "mission 4/0".
OK parfait, j'acquiesce et range mon portable dans ma poche. Je brieffe mes camarades. Un coup de tête rapide de haut en bas de leur part me fait comprendre qu'ils ont compris.
Aucune inquiétude dans les rangs, la mission est aisée ce soir et ce n'est pas pour nous déplaire. Il faut dire que quand on voit l'équipe adverse, il y a de quoi pleurer. Dans l'ordre, le Seb Lepley, le Steph Platel, le Yves Lapray et le Seb lasserre : les desperate housewives du Grésivaudan.
Si les parquets étaient blancs, on pourrait croire à un défilé de phoques échoués sur la banquise. Désolé pour les amateurs de suspense mais ce sera jour blanc ce soir, les scénaristes sont en panne d'inspiration.
Nous sommes un vendredi soir. La semaine fut harassante pour nous 4. Faut se taper la rocade surchargée pour se rendre à Crolles. Ca caille comme jamais. Et tout ça juste pour pousser la balle à quelques amateurs.

Je vous passe les détails de chaque rencontre sans intérêt aucun, vous vous en doutez bien.

Je sors de la douche frais comme un gardon. Je me met à tapoter délicatement sur le clavier de mon portable pour envoyer un aissémaisse à mon capitaine chéri : "mission accomplie, 4/0 dans les dents, dors tranquille...".
Notez que les 3 petits points de suspension indiquent accessoirement que le 4/0, il est pour notre cul.
Brebis Seb s'est fait étriper 3/0 par Seb Lasserre. La seule fois qu'il a eu la balle en main, c'est quand il a gagné le toss.
Pour ma part, je me suis fais éboyauter (ça se dit ?) 3/0 par Seb Lepley. Par contre, la balle, moi je l'ai eu 2 fois en main : au toss et à la fin du match quand je l'ai récupérée (après tout, c'était ma balle, merde !!).
La Guille s'est fait écartelé par Steph Platel, the fabulous left-handed. Par contre, il prend 1 jeu quand même.
Quant à Jeffouille, il nous donne une lueur d'espoir jusqu'à 7/7 dans le jeu 5, moment que choisi Yves Lapray pour claquer 3 volées revers dans le nick et prendre la partie 3/2.

Allez vite, oublions cette maudite soirée. Et passons à Annemasse dans 15 jours. Eux c'est sûr, ils vont morfler...

Gros bécot aux potes de Crolles, des gars biens qu'on aime bien parce qu'on est pas rancuniers.

Phil

L'histoire retiendra que lorsque les meilleurs joueurs (j'entend par là au classement) ne sont pas sur la feuille de match, et bien ça fonctionne mieux.

Nous avons pu constater ce vendredi, l'incommensurable richesse de notre patrimoine squashique. Nous disposons d'une véritable arme de guerre, sachez-le !! Un vivier de joueurs d'une qualité inestimable, à tel point que nous proposions à nos adversaires d'un soir, les gentilshommes d'Annecy, une composition d'équipe inédite :
- en n°1, le crabe (Loïc quoi) : avant de hurler au scandale, prenez la peine de lire la suite.
- en n°2, M.Propre ( Philippe B. quoi) : ça commence à prendre tournure c't'affaire.
- en n°3, Arnaud Mc Enroe : y ou cannot be serious !
- en n°4, Flo la foudre : un match n'est jamais fini, même quand c'est l'heure de la bière.

De notre, côté, Vévé et moi-même faisions des gammes, histoire d'améliorer nos chances de sélection dans cette équipe de tueurs. Alors que nous répétions parallèles-amortis-parallèles, nous entendions les premières balles claquer et les premières annonces de score.

Loïc en à "grave hiech sa race" mais à 1 jeu égal, il se tire les poils du fion pour s'offrir le 3ème jeu 14/12. Assommé, son adversaire Manu Fournet-Fayard a du mal à se refaire la cerise et plie sous les volées merdiques du Loïc, volées que bon nombre d'entre nous ont eu l'occasion de pratiquer.

Le Flo ne se sent pas bien : d'ailleurs, c'est la première chose qu'il me dit en me voyant. À la chauffe, il pousse même le dédain jusqu'à mettre une veste gris caca au lieu de la magnifique gabardine officielle, laissant entrevoir un espoir pour tous d'une tournée de bières salvatrice. Mais, non, le coquin avait caché la belle veste dans son sac : quel mépris tout de même !
Dans son match contre Fabrice Gardillou, on est un peu comme sur les montagnes russes : un coup à toi, un coup à moi. Du coup, on se retrouve sur un 5ème jeu délicat qui voit notre Flo passer par toutes les couleurs, mais comme pour le crabe, Flo s'arrache pour gagner après avoir sauvé 2 balles de match.

Arnaud lui n'a pas eu l'occasion de s'en vouloir. Son match est passé à la vitesse de l'éclair et il met son adversaire Pascal Dupond au tapis par un 3/0 bien sec, non sans avoir auparavant distribué une bonne cinquantaine de double murs.

M. Propre n'est pas homme à se la raconter. Il tombe sur le même adversaire qu'au match aller, un certain Seb Devreese, véritable feu-follet des parquets. Pour en avoir fait l'amère expérience il y a 1 ou 2 ans, je peux vous dire que l'homme est dur au mal. D'ailleurs, Philippe l'avait difficilement emporté par 3/2 à l'aller. La configuration est toutefois différente car nous sommes chez nous.
Les 2 premiers jeux laissent à penser que Philippe va dérouler tranquille. Que nenni !! Seb se met à tout renvoyer et prend Philippe de vitesse, qui en plus, sous la pression, se met à commettre des fautes. Résultat 2 partout et à l'entame du jeu 5, rien n'est fait.
Le Phil retrouve ses longueurs et ses amortis devant : 3/2 pour lui, fin du suspense.

Ce sont donc auréolés de notre belle victoire que nous sortîmes des douches pour quelques tournées de bières et un repas bien mérités.

Mais là, en tant que doyen de l'équipe, je me dois de remettre la cabane au milieu du jardin (et non pas au fond comme s'échine de le répéter Francis Cabrel, un jeune talent prometteur).
À moi de vous rappeler les règles de l'association pour que dans un futur très proche, il n'y ait plus d'ambiguïté et de contestation possible.
DONC, tout manquement aux règles suivantes sera sanctionné d'une tournée à l'équipe :
- règle n°1: si Florent oublié son TEE shirt blanc alors que les autres sont en noir, il paie sa tournée
- règle n°2 : si Florent oublié son TEE shirt noir alors que les autres sont en blanc, il paie sa tournée
- règle n°3 : si Florent oublié sa veste Squash Time, il paie sa tournée
- règle n°4 : si Florent se distingue au niveau des scores, il paie sa tournée
- règle n°5 : si Florent ne commet aucune infraction à ce réglement, qu'il se rassure, on lui trouvera une raison pour qu'il paie sa tournée

Je vous embrasse
Yoda

Le match a demandé a être reporté par l'équipe de City Green. L'explication donné a été le résultat de la commission sportive suite aux réclamations déposées par les associations d’Annemasse et de SNR Annecy contre l’association de City Green. Voilà ce qui a été décidé par la Commission Sportive de la Ligue Rhône-Alpes de Squash qui s’est réunie samedi 7 janvier 2012 et qui pousse City-Green a s'interroger sur le maintien de ses équipes en championnat :

1/ Cas du joueur Eric Chomette : Eric Chomette n’ayant joué qu’en Régionale 2 depuis le début de la saison et ne faisant pas parti de la liste des joueurs de l’équipe 1 du City Green, la Commission sportive confirme que ce joueur peut continuer d’évoluer en Régionale 2, même si son niveau de jeu est supérieur à celui des joueurs de Régionale 1.

2/ Cas du joueur Robert Lukic: Si l’on s’appuie sur le « Règlement Régional simplifié », le joueur Robert Lukic, titulaire en Régionale 2 depuis le début de la saison, ayant joué dans l’équipe de Régionale 1 trois « matches » lors de la première « journée » du 5 novembre, ne peut plus jouer avec son équipe d’origine en Régionale 2. La Commission sportive rappelle que la Régionale 1 relève du Règlement National et qu’à ce titre c’est le règlement National qui fait foi. Elle précise que, dans ce Règlement National, ce n’est pas la notion de « match » qui prévaut mais la notion de « journée ». Et par conséquent, le dit joueur, n’ayant évolué qu’une seule « journée » en division supérieure, peut réintégrer son équipe d’origine en Régionale 2 et ce jusqu’à la fin du championnat sans pénalisation. 

3 / Cas du joueur Cyril Dondenne : Comme précédemment, la Commission sportive, s’appuyant sur le Règlement National, qui précise que tout joueur inscrit sur la liste doit être licencié, considère que Lugand Alexis – inscrit en n° 3 dans la liste initiale de Régionale 1de City Green - n’ayant pas été licencié avant la première journée de Régionale 1, ne peut figurer sur cette liste, et que le joueur n°5 de la liste, Dondenne Cyril, passe n° 4 de l’équipe et appartient au quatre majeur de l’équipe 1 de City Green. Le règlement sportif interdisant tout joueur du quatre majeur d’évoluer en division inférieure, la Commission sportive décide que toutes rencontres de Régionale 2, postérieures à la première journée de Régionale 1, auxquelles Dondenne Cyril a participé, sont perdues 4/0 pour l’équipe 2 de City Green. La commission sportive précise que si Lugand Alexis renouvelle sa licence au « mercato » de janvier à City Green pour intégrer l’équipe 1, alors Dondenne Cyril ne fera plus parti du quatre majeur de l’équipe 1 et pourra de nouveau jouer en équipe 2.

Pour l'instant, aucune date n'a été décidé pour le report.

Sur l'autel de la sainte victoire, on s'était juré de donner son sang. Notre devise ? "La gagne ou la mort".

Résultat, on fait comme d'habitude, un match nul gagnant, le 4ème depuis le début de la saison (en plus d'une défaite à Annemasse). En plus, nous étions venus avec le Jeffouille Comes et la barbouze pour supporter l'équipe.

Mais bon, avec 8 points, on se trouve quand même en posture de maîtriser notre destin. On est pas trop loin des premiers, et on maintient une certaine distance sur les derniers. Mais je vous le dis, le prochain, il faut le gagner...

Lionel en 1 a joué JP, le fameux "bourreau de Saint-Egrève", vous savez, celui qui fait chier tout le monde avec ses revers nickés. Malgré le gain du premier jeu, le Yo n'a pas réussi à maintenir la pression. Il nous a sorti un florilège de volées coup droit boisées made in Time et il perd les 3 jeux suivants.
La soirée démarre bien...

La Bouille en 4 prend Gilles Revellin, un gaucher pure souche. La c'est l'inverse, Titi met un jeu à comprendre le jeu adverse et le perd. Puis par la suite, malgré les revers claqués assassins de Gilles, Titi joue bien les double murs et prend le dessus dans le jeu et au score.
Titi nous gratifie d'un 3/1.

Arnaud en 2 se prend le fidèle Sergio. Ca joue bien. Les joueurs se rendent coup pour coup et c'est très logiquement qu'ils se retrouvent à 2 jeux partout. Arnaud se voit avec 2 balles de match à 10/8 et il nous refait le syndrome du Florent (ce même syndrome qui m'avait frappé dans mon match contre Georges de Voiron).
Victoire de Serge 3/2.

Quand Olive Cortesi me demande qui est son adversaire, ce à quoi je répond "c'est notre numéro 1, le vrai je veux dire", je ne me doutais pas à quel point cela aurait pu influencer la partie.
Je n'ai même pas eu le temps de me retourner pour commander un demi que le match était déjà plié. Philippe B prend le match par un 3/0 sec.

Alors voilà : de quoi sera fait l'avenir ? Nul ne le sait. La suite en janvier

Phil

Vendredi 2 décembre 2011 ; Time/Voiron: 2/2 gagnant

La bataille d'Enculum de 2011 ou le remake d'Ausculum de 279 BC.

Le buste fier, Pyrrhus pénètre sous la tente sur les coups de 19H30. Ses généraux s'agenouillent à son passage avant de le suivre jusqu'à l'arrière-salle. Là, les plus grands stratèges grecs, épires et timiens se retrouvent pour organiser la défense. L'invasion des barbares latins-voironnais est imminente; les gestes sont de plus en plus convulsifs tandis que les regards se noircissent,... les élastiques des strings se contractent et devant tant de tension, les poils de cul de notre élite s'entremêlent de peur. Il faut choisir et figer une tactique digne de nos plus glorieux prédécesseurs grecs : Léonidas (pas le chocolatier !), Thémistocle, Philippe et son fils Alexandre, Nico Guérinot, et Jean Passe. Quatre officiers seront offerts à Arès...

Le plus jeune débute les hostilités. Il livre son premier combat sous les yeux et les ordres de Pyrrhus. Pour attirer l'attention de son chef, Alexandre II court vite, frappe fort et chante faux. Il achève ainsi Gregorius Caillatus en 3 jeux (avec un stroke pour à 2 jeux 0, 9/10 offert par le perfide Pyrrhus peut-être pour s'offrir les faveurs de l'éphèbe). Ça s'agite chez les biscuits apéros...

Le deuxième, le plus vigoureux, a l'habitude des campagnes militaires. Guerrier expérimenté et rusé, Arnaud se défait en 3 jeux rapides du mastodonte Brunnus. Son retour sur les champs rougeâtres de la scène agonistique, est salué comme il se doit par l'agitation frénétique des péplos noirs des vierges et vestales locales, Yoyo, Jeffouille et Nico. L'affrontement est désormais bien engagé et les cacahuètes commencent à se tripoter les particules de sel...

Le plus fidèle parmi les fidèles s'apprête de ses armes : épée-raquette, bouclier-poignet-éponge (très tendance au IIIème siècle avant JC) et poils hirsutes autour du becquet pour faire peur. L'affranchi Da Silva se dresse devant lui. Les jolis coups (et les merdes !!!) sont partagés et les jeux, serrés. A 2 jeux partout, notre Changoun s'envole et mène 10/6 attisant chez les "cahuètes" le doux fantasme d'une partouze avec des olives noires ET Vertes dans une bouche saine et saliveuse. Mais la justesse du barbare refait mouche et pousse notre feu héros à cacher son museau sous les lattes du parquet : 11/13 pour l'affranchi !

Grâce aux 2 jeux remportés par Faithfull Changoun, Pyrrhus a une fois de plus remporté une bataille, mais il s'interroge sur la nature de son triomphe. Le condottieri Rebouletus s'offre à lui comme ultime adversaire. Malgré un déplacement digne d'une souris enceinte d'un éléphant, Pyrrhus mène l'assaut 2 jeux à 0 avant un dernier coup de félonie des envahisseurs : Rebouletus "fait caca" !!! (L'auteur souhaite préciser à ce moment précis que cette information est une citation de l'affranchi Da Silva pour expliquer la future victoire de son partenaire et qu'en aucun cas l'AS Squash Time et ses membres ne pourraient être portés responsables de cette affirmation, on a déjà suffisamment eu à faire avec des héritiers de baltringues de catcheurs et de prophète trop indécis à choisir entre la vie et la mort). Pyrrhus bafouille son squash et laisse l'Autre remonter, inexorablement : 9/11 au cinquième pour le condottieri. Le taux de suicide des cacahuètes, olives et bretzels, seuls mâles présents, explose devant l'annonce d'une orgie annulée.

La victoire est donc acquise 2/2, 10 jeux à 6, mais elle laisse tant de déception et d'amertume qu'on parle depuis Enculum 2011, comme après Ausculum 279 BC, de victoire à la Balbo de Pyrrhus. Quand sport actuel et culture historique se rejoignent... A ce titre comment vous faire quitter cette lecture sans la blagounette timienne de la soirée : "Bon les gars, Santé ! et pas des pieds surtout !"

Nico.